DECLARATION DU GROUPE U.N.I AU CONGRES DE LA NC.
SEANCE PUBLIQUE DU LUNDI 16 NOVEMBRE 2015
Monsieur le Président du Congrès,
Monsieur le Président du Gouvernement,
MM. les Membres du Gouvernement,
MM. les Conseillers,
Nous nous sentons petits et nous devons rester humbles devant l’horreur des évènements tragiques qui viennent de secouer la France et l’ampleur de l’indignation nationale et mondiale qu’ils provoquent..
Nos pensées vont à toutes ces familles qui sont touchées dans leur chair. Leur intime douleur mêle à l’incompréhension générale que de tels actes les touchent au nom de crises qui trouvent leurs sources dans des contrées très lointaines.
Monsieur le Président, mes chers collègues, lorsque la vie est ôtée par des actes commis avec un tel sang-froid et au nom de motivations idéologiques, religieuses etc. éloignées de la raison et du sens que nous voulons donner à nos vies individuelles et collectives, nous sommes interpellés dans l’exercice des fonctions que nous assumons et sur le sens que nous donnons à la responsabilité publique qui nous a été confiée.
Les drames qui viennent de se dérouler sous nos yeux à PARIS nous renvoient en miroir les tragédies humaines qui ont jalonné ce monde depuis le XXème siècle. Comme si, l’humanité vit à contrecoups les effets de l’histoire de la conquête du monde durant le XVIIIème et le XIXème siècle.
Alors que nous sommes seulement à l’aube d’une nouvelle ère pour notre pays, ce qui est aujourd’hui en jeu dans le système monde auquel nous appartenons pleinement, c’est la redéfinition de relations internationales construites durant le XXème siècle entre les Etats, les peuples et les individus.
Au-delà, nous voulons y voir la recherche d’un nouveau modèle de vivre ensemble, entre les peuples, entre les communautés et la signification des valeurs de liberté, de fraternité, d’égalité, de diversité et de démocratie aujourd’hui.
Faut-il pour autant dans cette entreprise de construction permanente de l’humanité, mettre sous condition « la vie » alors même qu’elle est l’essence, le sens et le but de toute organisation sociale ? Nous disons non.
Aucun Dieu, aucune foi, aucune religion quel qu’il soit ne saurait être une justification suffisante pour ôter la vie à des êtres humains, de surcroît dans des lieux de culture et de sports dont la fonction est d’être au service du bien-être et du lien social.
Monsieur le Président, mes chers collègues, ce drame, nous enseigne en toute humilité deux choses.
Les fanatismes, les extrémismes se nourrissent d’histoires des peuples et des sociétés qui, dans leurs constructions, n’ont pas réussi à produire des systèmes capables de répondre aux défis de justice humaine et d’équité sociale qui en font le lit.
Nous vivons aussi chez nous des processus de fabrication de violences qui se nourrissent de l’injustice et de l’excès et nous devons prendre garde qu’ils ne soient la traduction de nos manquements.
Ces raisons ne doivent aucunement nous détourner de l’intime conviction que la violence dans toutes Ses formes, ne saurait présider à la destinée des peuples et des sociétés, même chez nous.
Au terme de cet hymne à la vie que je me suis permis de louer au nom du groupe UNI en ces circonstances particulières, je voudrais à nouveau renouveler nos pensées les plus sincères aux familles des victimes et associer notre groupe et nos responsables à la solidarité exprimée au nom du peuple calédonien par les responsables de nos institutions.
Le Président du Groupe UNI
Louis MAPOU
Nouméa le 22 octobre 2015.
Les demandes d’exportation de minerai brut occupent l’actualité du nickel depuis 2 mois (Août 2015) suite au coup de force des rouleurs de CONTRAKMINES et des Mineurs. Malgré l’avis défavorable du CCEM, la position du GTPS d’ouvrir de discussions, le débat a été renvoyé au congrès de la NC sur saisine du Haut-Commissaire.
L’issue de ce débat a été évoquée lors de la réunion du comité de soutien à la doctrine Nickel qui s’est tenue le 17 octobre à Cap Bocage Houaïlou en présence d’environ 50 personnes représentants les différents comités locaux.
Il en ressort :
Il a été obtenu à une très courte majorité (27/25 sur la première question et 27/27 sur la seconde) après un débat largement rendu public (RNC) et dont on a pu constater que :
Certains groupes ont soutenu :
- l’activité reste soutenue « ne présente pas d’anomalie majeure ». Et le terrain le confirme.
- Le volume d’exportation de minerais bruts latérite et garniérite n’a cessé d’augmenter entre 2009 et 2014 puisqu’elle a progressé de +45 %.
Pour le Comité ce débat a confirmé :
Le comité a ainsi décidé d’attendre la décision du gouvernement lors de l’examen de ces demandes fin du mois d’octobre. Il invite tous les comités de coordination à une réunion le 31 octobre 2015 à KOOHNE. Il présentera à cette occasion un plan d’action.
NMC.
Le comité se réjouit de la décision prise par le gouvernement en sa séance d’hier en faveur de la demande d’exportation de la société NMC. Cela permettra de continuer à investir pour améliorer la production de minerai à destination de la Corée du Sud et surtout de continuer à conforter le marché coréen pour satisfaire les besoins de la production de minerai locale et de la NC de façon optimale.
SLN/ERAMET.
Enfin, le comité conteste la position prise par le groupe ERAMET de suspendre le projet de Centrale C dont l’économie est primordiale pour la pérennité de la Société SLN en NC. Il demande à la BPI actionnaire à long terme d’ERAMET représentant les intérêts de l’Etat, et à la STCPI de défendre au prochain CA de la SLN prévue en décembre 2015 la nécessité de maintenir ce programme. Après le refus de construire l’usine du nord, l’abandon du programme 75000 t, l’abandon du projet WEDDA BAY en Indonésie prévu pour concurrencer la SLN en NC, la première suspension du projet de centrale C en 2008, La NC est en droit de se poser la question sur les véritables intentions du groupe ERAMET en NC car cela fait beaucoup. Faut-il comprendre que celui-ci est en train de se désengager de la NC ?
Une doctrine nickel pour la NC.
Certains partis avaient clamé qu’ils allaient demander des comptes aux responsables indépendantistes au congrès, il n’en fût rien. Ils souhaitent maintenant un comité des signataires en 2016. Effectivement, les discussions doivent se poursuivre sur la doctrine nickel. Mais comment faire lorsque la seule proposition est de faire perdurer les affaires des mineurs et de la SLN ?
Depuis 1990, nous avons construit avec pragmatisme à partir de rien, et surtout avec la volonté farouche de sortir des sentiers battus pour faire quelque chose pour notre pays. Personne n’y croyait mais nous avons construit :
Nous avons fait monter la STCPI à 34 % dans SLN. Nous avons initié des partenariats au niveau local.
Etc.
C’est cela que nous proposons de poursuivre en demandant :
Comité de soutien à la doctrine Nickel.
Appel à la marche du 26 septembre 2015.
Lettre du 24 août 2015.
Au 13ème jour de ce conflit initié par les rouleurs regroupés au sein du Contrakmine et réclamant de toujours l'ouverture d'un courant d'exportation vers la chine, le PALIKA constatant non seulement l'ampleur de la polémique qui s'installe autour cette question, déplore et condamne fermement les exactions commises à l'encontre des dirigeants de nos institutions et du PDG de la SMSP, André DANG : agressions verbales, menaces de mort, séquestration, coup de force au congrès et même tir à balle réelle sur le bureau du Président du gouvernement de la Nouvelle Calédonie.
Des débordements alimentés par des mensonges entretenus par les responsables de Contrakmine et relayés au quotidien et avec bienveillance par une presse écrite, télévisée et radio, et dont l'objectivité est le moins qu'on puisse dire, acquise à une certaine cause.
Ces débordements que "les républicains" et leurs responsables politiques, au lieu de condamner, n'hésitent plus à justifier contre l'ouverture de la Chine comme destination à l'exportation. Ceux-là même qui hier et à l'endroit du projet SMSP avec le métallurgiste Chinois Jinchuan déclaraient encore" ... réaliser ce schéma en construisant une usine en Chine et en l'approvisionnant avec les latérites calédoniennes, c'est alimenter la surproduction mondiale et clairement concurrencer nos industries". Ce qui ne les gênent guère aujourd'hui lorsqu’ils plaident l'approvisionnement des fondeurs de Pig Iron Chinois, ce nickel-métal de seconde zone qui a été à l'origine de l'écroulement des cours mondiaux, et qui contribue encore aujourd'hui à maintenir les stocks mondiaux à des niveaux historiquement haut, renvoyant aux calendres grecs une éventuelle reprise à la hausse des cours du nickel.
Le PALIKA ...
Considérant ce conflit infondé et monté à dessein par le Contrakmine alors que trois sociétés minières, la SMT, GEMINI et NMC, ont obtenus leurs autorisations d’exportation de latérites vers QNI en Australie,
Considérant que les propositions du Président du Gouvernement, inspirées des recommandations du GTPS réuni le 11 août dernier, sont de nature à régler l'urgence pour autant qu’elle se pose puisque SLN, SMGM et MKM ne souhaitent toujours pas conclure avec QNI,
Considérant la collusion des principaux intéressés, les mineurs exportateurs que sont SMT, SMGM, MKM et la SLN, au terme de 13 jours d'un conflit qui est en train de déraper et dont on ne sait jusqu’où il ira à force d’être alimenté par des mensonges et des calomnies au quotidien, de la part des responsables du Contrakmine.
Considérant l'absence de réaction des organisations patronales face à l'agression d'un des leurs, André DANG et du Président du gouvernement de la Nouvelle Calédonie...
Considérant les accusations mensongères portées par les agitateurs et les responsables du Contrakmine tendant à faire porter à André DANG et à la Province Nord les conséquences des choix de stratégie économique et industrielle de leurs propres donneurs d'ordre, les mineurs que sont SMT, SMGM, MKM et la SLN ...
Considérant qu’une nouvelle destination à l’exportation relève non pas d’une décision du Président du Gouvernement mais bien des discussions en cours sur une stratégie Pays, et donc à soumettre au Congrès de la Nouvelle Calédonie, et condamne le mensonge de l’ancien Président du Gouvernement, Harold MARTIN, qui veut faire croire que la Chine est un « client traditionnelle » alors qu’il a lui-même paraphé l’arrêté d’autorisation d’export « ponctuel » vers la Chine de la NMC en juillet 2011, et pour 132 000 tonnes … qui finissent en … 2 millions de tonnes de la bouche de Max FOUCHER aux infos de ce samedi soir.
Considérant les gesticulations actuelles des responsables du Contrakmine ainsi que le silence des principaux concernés, industriels comme mineurs, comme les aveux d’impuissance d’un modèle parvenu à une impasse humaine, économique et industrielle face aux réalités du marché mondial du nickel. Ceux, mouvements comme responsables politiques qui ont soutenus de telles orientations doivent en assumer la responsabilité aujourd’hui.
Le PALIKA s’insurge contre cette campagne de dénigrement qui, à travers le PDG de la SMSP André DANG, est en fait orchestrée et dirigée contre la doctrine nickel portée par la Province Nord. Un modèle d’intervention publique qui garantit, pour les saprolites, depuis 2008 la pérennité des emplois miniers et des activités de sous-traitance, avec de surcroît le retour des dividendes métallurgiques à la collectivité provinciale pour financer la diversification de l’économie du nord.
Le PALIKA appelle ses militants et sympathisants des centres miniers du Pays à se mobiliser et sensibiliser les rouleurs et autres travailleurs de la mine sur la véritable nature et les intérêts dissimulés derrière ce pseudo-conflit initié par les responsables du Contrakmine, et soutenus par « Les Républicains ».
Le PALIKA appelle les populations et les citoyens à la vigilance face à une nouvelle entreprise de déstabilisation des institutions de ce Pays, qui, à la faveur d'une crise nickel comme cela a été le cas en 2009 avec la fermeture de QNI en Australie, s’est soldée en février 2011 par le débarquement du Président du Gouvernement. Les mêmes acteurs sont déjà en place et à trois ans des échéances capitales pour l’avenir de ce Pays, il y a autre chose à faire qu’à se battre pour le pouvoir.
NON AUX EXPORTATIONS VERS LA CHINE
OUI A LA DOCTRINE NICKEL
HALTE A LA MANIPULATION DES ROULEURS PAR LES MINEURS
HALTE A LA DESTABILISATION DE NOS INSTITUTIONS
Nouméa le 18 août 2015
19 août 2015
Le nickel est un patrimoine précieux de notre pays. Il joue un rôle important pour notre économie mais il est une ressource non renouvelable. Son exploitation depuis plus d’un siècle a profité à la SLN et ERAMET et aux petits mineurs qui ont laissé des séquelles dans notre pays. Sa valorisation est au coeur du développement et de la construction de l’avenir du pays. Il faut donc maîtriser et contrôler son exploitation.
La SLN et les petits mineurs ont décidé de contrer ouvertement la politique menée et défendue par le FLNKS depuis 1990 et soutenue aujourd’hui par les collectivités de la Nouvelle-Calédonie. Ils utilisent comme prétexte la décision légitime du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie de ne pas autoriser l’exportation de minerais bruts vers la Chine en attendant l’adoption d’un schéma stratégique. Ils utilisent les rouleurs, dont la majorité est kanak, pour mener cette offensive contre les acquis du mouvement indépendantiste et contre la SMSP, société des provinces Nord et Iles Loyauté.
La SLN, les petits mineurs ainsi que les principaux responsables de CONTRAKMINE sont aujourd’hui soutenus ouvertement dans leur entreprise, par le nouveau mouvement « Les Républicains » dont la présence des responsables aux côtés des rouleurs devant le gouvernement est quotidienne. Comme par le passé, les anciens responsables du RPCR veulent déstabiliser les institutions du pays à 3 ans du référendum sur l’accession de notre pays à la pleine souveraineté.
Le PALIKA et l’UPM affirment que l’avenir des petits mineurs et des rouleurs n’est pas remise en cause. Dans ce conflit, ils sont les exécutants d’un véritable coup de force organisée par les mineurs avec le soutien du parti « Les Républicains » contre les institutions et la stratégie minière prônée par les indépendantistes.
Il faut que les militants et sympathisants indépendantistes comme les citoyens calédoniens se mobilisent pour faire échec à cette entreprise de déstabilisation, pour préserver les acquis du combat politique pour l’émancipation économique de notre pays et son accession à la pleine souveraineté.
Le PALIKA et l’UPM organiseront dans ce sens un meeting d’informations ce vendredi 21 août 2015 à partir de 14h 00 à la salle polyvalente de la commune de Pouembout.
Ils invitent tous leurs militants et responsables, tous les militants et sympathisants indépendantistes, les citoyens calédoniens et la population à venir nombreux y participer.
UPM (Union Progressiste en Mélanésie)
PALIKA (Parti de Libération Kanak)
Le maintien au sein de la république n’est pas un projet.
C’est anti-accord de Nouméa.
L’accord de Nouméa signé le 5 mai 1998 entre le RPCR, qui regroupait alors tous les partis de Droite, le FLNKS et l’Etat n’avait pas pour but de préserver le statut quo du maintien au sein de la République mais bien de permettre à la Nouvelle-Calédonie, au travers d’un processus de décolonisation authentique, de se construire un nouvel avenir et se choisir un nouveau destin politique en dehors de la République française. L’Accord de Nouméa a en effet prévu que la consultation de sortie ne porterait que sur une seule option : l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté.
Le maintien du statu quo est un statut par défaut qui ne s’imposerait qu’en cas de réponse négative majoritaire au bout de 3 consultations. C’est cette vérité que la Droite feint d’ignorer depuis le début de l’application de l’Accord de Nouméa et qu’elle tente de contourner en freinant ou en s’opposant à l’application des mesures inscrites dans l’Accord, ou en boycottant les instances de travail et de concertation.
C’est pour cela que, contrairement à ce qui est affirmé, la crise interne à la Droite, n’est rien d’autre que la traduction d’une fin de règne politique ! L’Accord de Nouméa aura finalement mis la Droite au pied du mur, avec comme obstacle à franchir celui de sortir de la posture démagogique dans laquelle elle se drape encore, sans pour autant avoir une vision nouvelle sur l’avenir à proposer, autre que le maintien au sein de la République.
Les dissensions fortes qui émergent depuis 2004 et qui s’intensifient au début de cette mandature en sont les conséquences. Ces dissensions sont apparues dès 2009 avec la mise en place puis la fin un an après du Pacte républicain. Cette fois-ci, c’est l’effritement du Contrat de Gouvernance Solidaire pour des raisons similaires mais futiles et le renversement du gouvernement sur des divergences d’intérêts économiques. C’est ensuite le regroupement autour d’un consensus minimal sur les revendications à porter sur la liste électorale de sortie pour faire bonne figure devant le Parlement, ou encore les divergences stratégiques sur la façon de préparer la consultation de sortie, sans compter les difficultés de dialogue entre des responsables politiques pleins d’égos.
C’est une fin du processus de décolonisation qui ressemble très fortement à la situation d’avant-indépendance que beaucoup de pays ex-coloniaux français comme l’Algérie, le Vietnam ou les pays ex-colonies françaises d’Afrique ont vécu.
Cette situation risque de s’enliser au vu des invectives et de la radicalisation des discours très démagogiques. Le rapprochement des partis nationaux de même que cette tentative de faire de la Nouvelle-Calédonie un enjeu national pour la prochaine élection présidentielle de 2017 en sont les symptômes. On assiste progressivement à une forme de déliquescence de la Droite locale du fait que les intérêts de la France s’avèrent de plus en plus divergents avec ceux portés par elle.
En réalité, la Droite vit le constat cruel que le seul maintien au sein de la République française ne peut tenir de projet politique d’avenir porteur pour les calédoniens. Il n’existe plus de sujets sur lesquels les partis de Droite ne soient en permanence interpellés sur le sens de leur attachement à la fois à l’émancipation de la Nouvelle-Calédonie et au maintien de celle-ci au sein de la République Française. Ils ne veulent pas que la situation change en Nouvelle-Calédonie et ils fustigent en permanence l’Etat sur tout ce qui, en Nouvelle-Calédonie, pourrait atteindre leurs privilèges. Ils se disent républicains et attachés aux valeurs de la France mais ils sont les premiers à les enfreindre allègrement et de plus en plus.
A jouer l’autruche, les partis de Droite vont décevoir beaucoup de nos concitoyens alors que le processus en cours nous permet de sortir de la colonisation par le haut comme jamais aucun pays colonisé par la France ne l’a expérimenté.
Promotion pour la page "Kanak N° 219 en ligne" :
Retrouvez le N° 219 en ligne ici link
EDITORIAL
Manipulation et instrumentalisation.